Je me souviens des grands rideaux noirs qui trônaient sur le pas des portes dans les années 60 ou 70 .... Cela m'impressionnait. Ce n'était pas tellement le tissu imposant ou le cahier de condoléances qui me troublaient ... Mais le fait de savoir que dans la maison, le mort était enfermé et serré dans son cercueil ...
Je saisis peu à eu la gravité de la disparition des obsèques et des longues cérémonies. Même de cela on est devenu incapable ! L'absence me semble encore plus redoutable qu'autrefois. Le recueillement impossible, la communion brisée. Seul retentit à tout va le sigle RIP que j'exècre ...
"Alberto se leva et se dirigea vers la fenêtre. Sophie vint à ses côtés. Au bout d'un moment ils aperçurent un petit avion à réaction qui survolait les toits. Derrière lui flottait une banderole." - Le monde de Sophie - Jostein GAARDER
De nouveau et par deux fois le bruit se fit entendre, assez net pour qu'on pût le détacher de tous les bruits confus qui formaient le grand silence nocturne, mais si faible qu'elle n'aurait su dire s'il était proche ou lointain, s'il se produisait entre les murs du vaste château ou dehors parmi les retraites ténébreuses du parc. L'aiguille creuse ; Arsène Lupin - Maurice LEBLANC -
C'est simple ! On choisit un incipit. On ferme les yeux quelques secondes. On pense à ce qu'on a envie de dire illico. On l'écrit en commentaire. Une autre personne prendra la suite ... ou la fuite ! Çà peut être une simple pensée ou un texte plus long ; c'est comme on le souhaite. J'espère que ce sera un vrai moment d'écriture partagée ... En attendant, je vous laisse cliquer sur le lien de bienvenue rose !
" Notre monde d'information et de communication, curieux de tout, ne plante pour ainsi dire jamais ses caméras devant les berceaux ou dans les cours de récréation. " - Chers enfants - Christiane COLLANGE
Je me souviens des grands rideaux noirs qui trônaient sur le pas des portes dans les années 60 ou 70 ....
RépondreSupprimerCela m'impressionnait.
Ce n'était pas tellement le tissu imposant ou le cahier de condoléances qui me troublaient ...
Mais le fait de savoir que dans la maison, le mort était enfermé et serré dans son cercueil ...
J'entendais les adultes prononcer à voix basse le mot " corbillard" et je trouvais ça solennel comme un secret ...
SupprimerJe saisis peu à eu la gravité de la disparition des obsèques et des longues cérémonies.
SupprimerMême de cela on est devenu incapable !
L'absence me semble encore plus redoutable qu'autrefois.
Le recueillement impossible, la communion brisée.
Seul retentit à tout va le sigle RIP que j'exècre ...