Quand le Commentaire devient Texte ou Prétexte ...
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" Un jour Cosette se regarda par hasard dans son miroir et se dit : Tiens ! Il lui semblait presque qu'elle était jolie. Cela la jeta dans un trouble singulier.
Elle était tellement persuadée du contraire. Un miroir pouvait-il se tromper à ce point ? -- "Quelqu'un qui aime regarde peut-être avec les yeux du cœur ? Et Monsieur Hugo doit certainement aimer ses personnages. un peu au moins, même les plus souillons comme moi, sinon il ne m'aurait pas créée… sans doute devrais-je repasser devant ce miroir. Mais en aurais-je l'audace ?"
Elle quitta la pièce et laissa cette interrogation germer. Le lendemain, elle revient se poser devant le miroir, persuadée d'une chose - sa laideur - . Elle ouvrit les yeux et se contempla. Quelque chose avait effectivement changé. Le miracle existant, quelle ne fut pas sa surprise de découvrir un si joli minois en face d'elle ! Elle chercha ce qui faisait différence et aperçut, cachée et gracieuse ,une minuscule fossette qui lui faisait un clin d’œil.
Désormais, chaque matin Cosette s'arrêtait devant le miroir. Peu à peu elle avait le sentiment d'une lente métamorphose. Elle osa penser qu'elle embellissait. Ce qui loin de la mettre en paix ne fit qu'augmenter son trouble. Confusément elle réalisait que la beauté n'était pas forcément un atout pour une jeune fille de sa triste condition. La mère Thénardier ne tarda pas à réaliser son manège. Elle ne laisserait pas cette sale gamine croire aux chimères et faire des manières devant un miroir.
Cosette décida de ne plus passer devant le miroir pendant quelques jours ; elle s'appliqua consciencieusement à l'éviter. Elle souhaitait retrouver une semblant de paix, mais, surprenant régulièrement les regards acerbes de la mère Thénardier, cela lui était difficile. Un matin, un jeune homme vint livrer du lait à l'auberge. C'est à ce moment là que tout a vraiment commencé...
"Alberto se leva et se dirigea vers la fenêtre. Sophie vint à ses côtés. Au bout d'un moment ils aperçurent un petit avion à réaction qui survolait les toits. Derrière lui flottait une banderole." - Le monde de Sophie - Jostein GAARDER
C'est simple ! On choisit un incipit. On ferme les yeux quelques secondes. On pense à ce qu'on a envie de dire illico. On l'écrit en commentaire. Une autre personne prendra la suite ... ou la fuite ! Çà peut être une simple pensée ou un texte plus long ; c'est comme on le souhaite. J'espère que ce sera un vrai moment d'écriture partagée ... En attendant, je vous laisse cliquer sur le lien de bienvenue rose !
" Notre monde d'information et de communication, curieux de tout, ne plante pour ainsi dire jamais ses caméras devant les berceaux ou dans les cours de récréation. " - Chers enfants - Christiane COLLANGE
De nouveau et par deux fois le bruit se fit entendre, assez net pour qu'on pût le détacher de tous les bruits confus qui formaient le grand silence nocturne, mais si faible qu'elle n'aurait su dire s'il était proche ou lointain, s'il se produisait entre les murs du vaste château ou dehors parmi les retraites ténébreuses du parc. L'aiguille creuse ; Arsène Lupin - Maurice LEBLANC -
Elle était tellement persuadée du contraire.
RépondreSupprimerUn miroir pouvait-il se tromper à ce point ?
-- "Quelqu'un qui aime regarde peut-être avec les yeux du cœur ?
Et Monsieur Hugo doit certainement aimer ses personnages. un peu au moins, même les plus souillons comme moi, sinon il ne m'aurait pas créée…
sans doute devrais-je repasser devant ce miroir.
Mais en aurais-je l'audace ?"
Elle quitta la pièce et laissa cette interrogation germer.
SupprimerLe lendemain, elle revient se poser devant le miroir, persuadée d'une chose - sa laideur - . Elle ouvrit les yeux et se contempla. Quelque chose avait effectivement changé.
Le miracle existant, quelle ne fut pas sa surprise de découvrir un si joli minois en face d'elle !
Elle chercha ce qui faisait différence et aperçut, cachée et gracieuse ,une minuscule fossette qui lui faisait un clin d’œil.
Désormais, chaque matin Cosette s'arrêtait devant le miroir. Peu à peu elle avait le sentiment d'une lente métamorphose. Elle osa penser qu'elle embellissait. Ce qui loin de la mettre en paix ne fit qu'augmenter son trouble. Confusément elle réalisait que la beauté n'était pas forcément un atout pour une jeune fille de sa triste condition.
RépondreSupprimerLa mère Thénardier ne tarda pas à réaliser son manège. Elle ne laisserait pas cette sale gamine croire aux chimères et faire des manières devant un miroir.
Cosette décida de ne plus passer devant le miroir pendant quelques jours ; elle s'appliqua consciencieusement à l'éviter. Elle souhaitait retrouver une semblant de paix, mais, surprenant régulièrement les regards acerbes de la mère Thénardier, cela lui était difficile.
SupprimerUn matin, un jeune homme vint livrer du lait à l'auberge.
C'est à ce moment là que tout a vraiment commencé...